Chapitre 1 : Une seule paire de chaussures
Dans cette société moderne, une vraie princesse comment l’imaginez-vous ? Souvent quand on pose cette question, à un homme ou une femme, il répondra selon des critères d’apparence, car notre société se fixe beaucoup (peut-être trop d’ailleurs) sur les apparences. Belle est un mot qui revient souvent, mais définissons ensemble la beauté. Belle, selon les normes et les standards actuels dictés par la société occidentale. Quand on rentre dans le détail de la description, c’est parfois très drôle, on vous décrie des corps hors normes qui n’existent pas ou alors sous photoshop éventuellement. Quand est-il de l’apparat ? Comme le corps, juste irréaliste, doux et parfumé, séduisant et enjoleur Un apparat fait de qualité, voir même de luxe. Et l’intérieur ? L’âme ? L’esprit ? Parfait à la virgule près, langage, tenue, savoir vivre et savoir être diplômate. Calme, plein de douceur. Quand on y regarde de plus près, le portrait que le commun des mortel tire d’une vraie princesse c’est un peu comme demander à un enfant, n’importe lequel, comment vois-tu ta mère ? Peut importe le physique, l’habit ou la manière de s’exprimer de la mère, l’enfant en à toujours une vision parfaite et idylique.
Et bien une vraie princesse c’est exactement ça, et tout son contraire en même temps ! Je m’explique. Une vraie princesse c’est effectivement cette femme classe et suave, au langage impécable et au coeur tendre. Douée de talents multiples, qu’elle met au service des autres d’une manière ou d’une autre. Une beauté fatale à vous faire perdre un oeuil, une intelligence et une philosophie de vie qui vous fait vous sentir petit dans votre égo mais grand par votre humanité à son contact. C’est un habit délicieusement chic et sensuel. Mais ceci dépend de quel moment dans la vie de la vraie princesse vous la rencontrer. Effectivement, si vous l’aviez rencontré à ses débuts, le portrait d’apparence aurait pu vous paraître moins flatteur, dans certains cas je pense même que vous avez fait partie de ces gens qui se moquent, qui ignorent, qui ne tendent pas la main dans un moment critique, car l’habit ne vous plaisait guère, ou ne convenait pas à vos normes. La vie qu’elle a pu traverser à un moment, les épreuves et les combats qu’elle a eu chaque jour devant ses yeux ont même peut être pervertis le langage et la manière qu’elle a eu de s’exprimer à un moment, mais si on gratte le contenu et le contenant, les mots vulgaires et grossiers étaient peut être imputés à des situations et non pas à des personnes plus faibles. C’est ce qui fait toute la différence.
Il faut revenir sur quelques points pour différencier les vraies princesses des autres. Une belle femme élégante (souvent à la limite de la vulgarité ou pas) peut vous semblez être une princesse, mais le contenu est vide de sens, sans intérêt quelquonque. La beauté mais seulement la beauté. La beauté sans contenant fane avec le temps, sachez le. A contrario, une femme grossière, mal fagôtée, gestiticulant tout feu tout flamme de ses bras quand elle s’exprime peut paraître le prototype même d’une non princesse. Mais quand la carapace tombe, vous découvrez une femme douce et aimante avec ses enfants, qui leur enseigne une vrai philosophie de vie pleine de valeur et de morale, et qui peut être à même un talent caché pour la couture et qui habille les jeunes mariées du village pour leurs noces dans des dentelles délicates, alors qu’elle même ne se contente que de ses sabots et de son tablier tout décousu. Tout est une histoire de masque : la pimbêche enfile le masque de la princesse pour tromper, mais elle reste une paysanne. La paysanne derrière son masque, qu’elle enfile pour se protéger des coups dur de la vie est peut être dans le fond la plus grande des princesses. Je vous invite à relire peau d’âne ;-)
Dieu, ou le créateur, ou l’univers, nommez donc comme bon vous semble, a donné ce pouvoir aux Hommes de se repentir. Une vipère de femme, une pimbêche à un moment de sa vie peut se réveiller un matin et se remettre en question. Ainsi, se repentant, sa part d’humanité et de bienveillance peut alors s’exprimer, ce qui avec un peu de travail, d’énergie et surtout de courage se transforme en bonté. La bonté est le premier attribut qui fait des femmes de vraies princesses ou pas. La bonté seule ne suffit pas, il faut aussi de la magie, ce que l’on nomme tout simplement en commerce la qualité d’un « leader ship ». Cette magie, c’est nous qui la créons, et si j’utilise ce terme de magie c’est parce que quand les manipulatrices essayent de prendre l’apparence d’une princesse en y collant au plus près, il manque toujours l’énergie vitale de la sincérité des actions. La princesse, et c’est souvent pour cela qu’elle s’ignore au départ, n’agit pas pour elle-même. Ses dons, sa clairvoyance, son humilité sont édiés à l’humanité toute entière et c’est pour ça que quand elle prend conscience de son pouvoir rien ne lui résiste car elle est assisté de l’univers tout entier à ses côté, elle est la vraie princesse, « vraie » car agissant pour son royaume. Son royaume ? Seule les princesses savent où s’arrête la limite de leur royaume, mais une chose est sur il n’empiète par sur celui de quelqu’un d’autre.
Nous naissont toutes princesses, mais ce sont les choix que nous faisons au cours des premières années de notre vie qui décident si nous méritons de garder notre couronne ou pas. On peut devenir vipère et se repentir, redevenir princesse mais sans couronne, et sans royaume, d’où pourquoi je vous expliquais qu’il y a des élues chez les vraies princesses. Les élues sont ces femmes si sensibles à l’humanité que leur don en est divin, ce qu’elle touche par les mains où la parole se transforme, car, même en situation critique elles ont su se remettre en question et essayé tant bien que mal de redrésser le cap de leur vie pour le bien être de la communauté toute entière avant elle même. Je ne dis pas que les vrais princesses ne font pas d’erreurs, mais elles en font de moins en moins, ou très peu, et souvent quand on écoute les histoires, elles font des erreurs parce qu’elles se sentent prise au pièges de situations inextricables. Qui à part le régent d’un royaume tout entier, qui a part le chef d’un peuple peut se vanter d’agir pour le bien de la communauté avant le sien ? Les vraies princesses méritent leur noms…
Aujourd’hui, nos amis les hommes chassent les femmes comme des proies et se jouent d’elles, sous prétexte de liberté sexuelle ou pas, de liberté d’agir, de penser, mais des êtres si sensibles, souvent hauts potentiels sont victimes de ses agissements car elles ne mesurent le vice de ce genres d’actions qu’après le combat. La capacité des vraies princesses au pardon et à la remise en question fait que ce genres d’expériences les rends plus fortes, mais à quel prix. Etre le compagnon d’une vraie princesse, c’est être dôté du meilleur bras droit que la vie puisse vous donner, encore faut-il accepter l’idée que son meilleur allié est peut être celui qui est meilleur que vous ? Tout philosophe qui se respecte le sait ! Mais sait on encore à notre époque ce que veut dire le terme meilleur ? Ma tête est riche, mon coeur est riche mais je n’ai en tout et pour tout qu’une seule paire de chaussure à mettre à mes pieds en ce moment. Quel homme serait capable de macher à mes côté et se dire je suis avec l’une des meilleures? Après tout dépend quelle est ma seule paire de chaussure...
crédit photo : Stew Wonderfull Photographe