Introduction

Au 21ème siècle, on pourrait croire que les princesses n’existent plus. Je ne parle pas des princesses au sens littéral du texte, je parle de ces jeunes filles et de ces jeunes femmes, rares et téméraires, qui régissent sur des empires modernes que sont les familles accomplies, les carrières tenues de front et l’inteligencia mêlée de bonté presque divine. Notre société occidentale moderne les nomment parfois « femmes d’influences », mais, sous ce terme élogieux se cache souvent des histoires tristes, des histoires violentes, des histoires de combats et d’adversité. On pourrait regrouper tous les termes pour n’en sortir que le courage et la résilience, mais il ne suffit pas que de ça pour faire d’une jeune femme une vraie princesse. Pour être une princesse à l’heure actuelle il faut de l’humilité saupoudré de désespoir, d’un peu de temps, beaucoup de temps pour laisser mijoter le talent sous-jacent, et souvent d’un homme, fourbe et lâche (remercions le pour ses talents) qui malgré lui révèle la beauté éternelle du coeur pur de la princesse en devenir…

Toutes les femmes sont des princesses qui s’ignorent souvent, et seules quelques élues ont ce pouvoir mystique pour trouver les mots, soulever les foules, faire changer les diktats imposés par l’époque, imposés par les hommes, imposés par une société toute entière trop conformiste et étriquée. Les vraies princesses ont une compassion si forte envers l’humanité, que leur coeur transpire de la réalité de la vie. Elles sont si fortes et si frêles en même temps, capable de porter des poids de vie si lourd que leur rencontre ne peut laisser personne indifférent ; un je ne sais quoi de terriblement attachant et un je ne sais quoi de terriblement térifiant. Elles sont des Hommes debout, même à leur démarche on peut les reconnaître si on se met à bien observer les femmes autour de nous, une aura splendide, dans un délicat parfum de discrétion non conformiste.

Nos amis les hommes, chasseurs invétérés, les reconaissent sans les nommer. Elles font partie de ces femmes par lesquelles ils sont facinés. S’ils sont de grands hommes alors, leur instinct leur demande, les supplie même, de répondre aux besoins les plus fondamentaux de cet être capable pour une femme de si peu demander et de s’accomplir seule et pourtant sans égoïsme. S’ils sont des petits garçons, lassés des proies faciles, ils les capture par envie, par jalousie, capable de nombreux tours machiavéliques et se reposent sur leurs talents que souvent elles même ignorent. Ils les vampirisent, pompent l’énergie mystique à la source, se rechargent… Mais remercions les, quand le flacon est vide, la princesse se réveille, passe un coup de balai qui pour certains pourrait paraître être un désert à traverser, mais il n’en est rien pour une vraie princesse. Comme la belle au bois dormant, elle se réveille, et pouf, tout son univers s’anime, et le prince charmant ? Il se transforme en crapaud, du coup au vu de sa nouvelle hauteur, il ne perçoit plus que les claquement des talons rouges qui s’éloignent peu à peu.

Laissez moi donc vous raconter, la vraie vie des princesses…

crédit photo : Stew Wonderfull Photographe